Cette nuit qui m’a donné le jour
Frédéric Perrot
En librairie dès le 2 février 2022
Étienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui était un exemple pour lui et formait avec sa mère un couple modèle. Depuis trente ans, le jeune homme n’a jamais douté de leur amour réciproque ni de leur fidélité. C’est même le socle des rares certitudes sur lequel il tente de construire sa vie.
Et pourtant.
Avant de mourir, son père a écrit une lettre qui lui dévoile son plus grand secret : un amour intense qui a bouleversé le cours de sa vie. Ce récit exalté va faire voler en éclats l’image idéale qu’Étienne avait de ses parents, et lui fera entrevoir que la beauté de l’existence réside parfois dans ses imperfections.


Frédéric Perrot est scénariste et réalisateur au sein d’un duo qui sévit sous le nom de Najar & Perrot. Après Pour une heure oubliée, publié en 2021, Cette nuit qui m’a donné le jour est son deuxième roman.
Extrait
Il reste un long moment garé devant la maison de ses parents. Les lumières du salon ébauchent des formes joyeuses sur la pelouse, les nuances de couleurs ne laissant rien présager de tout le noir broyé derrière ces murs. Le temps d’une cigarette, il observe cette œuvre impromptue à la valeur inestimable : celle de retarder l’instant fatidique où il devra se heurter au réel, mettre son cœur dans un étau. En fumant son mégot jusqu’au filtre, Étienne scrute le jardin, la haie de thuyas, une guirlande à ampoules qui pend encore nonchalamment entre le noisetier et la maison, ce temps d’avant.
Sa mère ouvre la porte. Cette fois c’est sur elle que la lumière esquisse ses nuances. Elle est belle. Belle et triste. Ils se prennent dans les bras, et malgré la pudeur qui s’immisce trop souvent entre eux, on peut mesurer toute l’ampleur de son désarroi rien qu’en sentant la force inhabituelle avec laquelle elle l’étreint. On serre plus fort l’autre contre soi quand on est triste, heureux ou amoureux. Les étreintes sont un baromètre idéal.
En librairie dès le 2 février 2022
Autres livres
chez Mialet-Barrault
Tandis qu’au volant de sa voiture de location, il fait le tour de la France par les bords, Philippe Jaenada ne peut s’ôter de la tête l’image de cette jeune femme qui, à l’aube du 28 novembre 1953, s’est écrasée sur le trottoir de la rue Cels, derrière le cimetière du Montparnasse. Elle s’appelait Jacqueline Harispe, elle avait vingt ans, on la sur nommait Kaki. Elle passait son existence Chez Moineau, un café de la rue du Four où quelques très jeunes gens, serrés les uns contre les autres, jouissaient de l’instant sans l’ombre d’un projet d’avenir...
Comment être écrivain lorsqu’on vit reclus à la campagne ? Loin du milieu littéraire et en mal de contrat, François Korlowski accepte de participer à la rédaction d’un ouvrage collectif ayant pour but de célébrer les Grands Prix du roman de l’Académie française. Son travail : écrire une notice sur Alphonse de Châteaubriant, homme de Lettres de sa ré-gion, Grand Prix 1921. Galvanisé par cette proposition de la Coupole, l’auteur rêve à une reconnaissance nationale...
En librairie dès le 15 janvier 2025.
En 1989, dans la cour de l’école, Laure et ses copains jouent à jeu qu’ils appellent la brûlure indienne : les garçons courent après les filles et s’ils les attrapent, les embrassent ou leur frottent violemment le bras. Plus tard, adolescente dans le Paris des années 90, Laure désire le corps des garçons. Le soir, dans la rue, la peur au ventre avec sa mini-jupe et sa dégaine de fille facile, elle rêve de baiser mais dit faire l’amour pour ne pas avoir l’air de…Après un véritable parcours du combattant qui les a conduits en Amérique du Nord dans l’univers kafkaïen de la gestation pour autrui, David et Alessandro sont devenus les heureux parents de Léa et Diego, d’adorables jumeaux. Dix ans plus tard, la petite fille se retrouve porteuse d’une maladie orpheline et incurable. Seule une greffe de moelle peut la sauver. Mais comment retrouver la donneuse d’ovocytes, la seule qui soit absolument compatible, alors que tout a été fait pour qu’elle reste anonyme ? En partant d’un prélèvement de cellules de la joue de l’enfant et en passant au crible les bases internationales d’ADN, l’un des pères devra traverser la moitié du globe pour retrouver l’unique personne au monde qui puisse sauver sa fille.




