Plaidoyer pour les Arabes
Fouad Laroui
En librairie dès le 5 mai 2021
Pourquoi ce livre ? Parce qu’il y a de quoi être excédé quand on est pris entre deux feux, tous les jours, depuis des décennies :
d’un côté le racisme, l’ignorance et ceux qui confondent « Arabe » et « islamiste » ; de l’autre, certains Arabes, qui leur facilitent la tâche, par leur esprit borné ou leur fanatisme religieux. La partie n’est pas simple – et les coups pleuvent des deux côtés, pour celui qui est pris, à son corps défendant, dans les feux croisés.


Fouad Laroui
Mathématicien, ingénieur des ponts et chaussées, docteur en sciences économiques, Fouad Laroui enseigne à l’université d’Amsterdam la poétique et la philosophie des sciences. Il est l’auteur d’une trentaine d’ouvrages (romans, nouvelles, essais, poésie…) écrits en plusieurs langues, dont Une année chez les Français (2010) et L’Insoumise de la Porte de Flandre (2017). Il a reçu le prix Goncourt de la nouvelle en 2013 et la Grande Médaille de la francophonie de l’Académie française en 2014.
Photo © Maxime Reychman
Résumé
En 1884, Gustave Le Bon écrivait: « Au point de vue des civilisations, bien peu de peuples ont dépassé les Arabes.»
Du VIIe au XIIIe siècle, la civilisation arabe a été en avance sur toutes les autres, innovant dans tous les domaines. Mais, par ignorance, racisme ou ethnocentrisme, ces avancées sont aujourd’hui niées ou minimisées. Ainsi s’est creusé ce profond fossé entre l’Occident et les Arabes qui nourrit aujourd’hui la méfiance, le ressentiment et l’incompréhension réciproque.
Dans ce plaidoyer vibrant et argumenté, Fouad Laroui tente de redonner à la civilisation arabe la place qui est la sienne, tout en demandant aux pays arabes de redevenir dignes de leur passé.
Autres livres
chez Mialet-Barrault
Pourquoi ce livre ? Parce qu’il y a de quoi être excédé quand on est pris entre deux feux, tous les jours, depuis des décennies : d’un côté le racisme, l’ignorance et ceux qui confondent « Arabe » et « islamiste » ; de l’autre, certains Arabes, qui leur facilitent la tâche, par leur esprit borné ou leur fanatisme religieux. La partie n’est pas simple – et les coups pleuvent des deux côtés, pour celui qui est pris, à son corps défendant, dans les feux croisés.
Étienne est dévasté par la mort de son père. Un père qui était un exemple pour lui et formait avec sa mère un couple modèle. Depuis trente ans, le jeune homme n'a jamais douté de leur amour réciproque ni de leur fidélité. C'est même le socle des rares certitudes sur lequel il tente de construire sa vie.
Et pourtant.Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d’une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l’Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu’à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre.
En librairie dès le 2 avril 2025.
Nous publions aujourd’hui, dans une version enrichie, ce livre paru dans les années 1990. Engagé dans la guerre antiterroriste durant huit ans, l’auteur a dû emprunter à son épouse deux de ses prénoms, Yasmina Khadra, pour échapper à la censure et raconter, sur les lieux mêmes et en temps réel pendant la « décennie noire », les horreurs subies par le peuple algérien. Il crée, en guise de témoin de la tragédie nationale, le commissaire Llob, à qui il consacrera six romans, dont certains sont devenus cultes. Morituri est le premier d’entre eux.