Frédéric Perrot

Frédéric Perrot est scénariste et réalisateur dans un duo qui sévit sous le nom de Najar et Perrot. Touche-à-tout, il travaille sur de multiples formats (longs métrages, pièces de théâtre, chansons). C’est assez naturellement que cet amour des mots, nourri par sa passion du cinéma, l’a mené vers son premier roman, Pour une heure oubliée.
Photo © Amélie Chopinet
À lire chez BBM
Lucie a peur. De tout. Si le métro s'arrête entre deux stations, elle pense qu'elle va mourir. Elle craint, lorsqu'elle part travailler le matin, qu'une catastrophe ne survienne, la privant à jamais de revoir son mari et ses enfants. Pourtant, à quarante ans, elle est comblée par un métier qui la passionne et une vie de famille réussie.
Un jour d’été, dans un petit lotissement désert, une vieille dame se balance dans son rocking-chair, sur sa véranda. Elle attend le retour de trois gamins à qui elle a confié une mission, lui acheter ses gouttes de CBD et une limonade. Le temps passe, les gamins tardent à revenir. Au rythme lancinant du fauteuil qui craque et d’une mémoire chaotique, pensées et sou-venirs, présent et passé, se bousculent, avec la complicité de l’auteur, et ses intrusions fantasques dans un style où tendresse, humour et autodérision retracent en dehors de toute chronologie, un parcours insolite, décousu et solitaire dans le monde impitoyable de la littérature. De la cour des miracles d’une enfance meurtrie au (peut-être) dernier jour d’une vie cabossée, accompagnée par un Smith & Wesson qui a toujours donné à la grand-mère le désir fou de jouer à la roulette russe.
Son premier roman a été un tel naufrage que Benoît peine à y croire lorsqu’on lui annonce que Yanis Saint-Saëns, réalisateur multiprimé, compte porter son livre à l’écran et lui confier le premier rôle. Est-ce un canular ? Un guet-apens ?..
D’un naturel joyeux, poétique et inventif, Philippe a toujours su jouir de la beauté des êtres et des choses. En pleine force de l’âge, la maladie de Charcot le crucifie, neutralise un à un ses muscles et le soumet à la paralysie totale. Lucide quant aux conséquences à court termes de cette maladie incurable, Philippe refuse de renoncer aux plaisirs d’exister et va continuer, quatre années durant, de vivre comme un esprit libre.






