Jacques.A Bertrand

Jacques A. Bertrand a publié plus d’une trentaine d’ouvrages depuis Tristesse de la Balance et autres signes, dont Le Pas du loup (prix de Flore), Les autres, c’est rien que des sales types (Grand prix de l’humour noir), Comment j’ai mangé mon estomac et Brève histoire des choses (prix Alexandre Vialatte).
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Quelle heure est-il ? Ils ont dit treize heures. Dans huit heures exactement. Exactement je n’en sais rien. Exactement ce serait à la seconde près. Au millième de seconde près. Tous ces mots que l’on emploie par facilité, alors qu’on ne sait rien ! On suppose, on certifie, on croit que… quelle fumisterie ces mots-là.
Pourquoi ce livre ? Parce qu’il y a de quoi être excédé quand on est pris entre deux feux, tous les jours, depuis des décennies : d’un côté le racisme, l’ignorance et ceux qui confondent « Arabe » et « islamiste » ; de l’autre, certains Arabes, qui leur facilitent la tâche, par leur esprit borné ou leur fanatisme religieux. La partie n’est pas simple – et les coups pleuvent des deux côtés, pour celui qui est pris, à son corps défendant, dans les feux croisés.
Elle a passé son enfance et son adolescence dans une ville ouvrière sur la frontière allemande. Sa mère a eu dix enfants. Six d’un juif autrichien et quatre d’un Algérien. Elle est la fille de l’Algérien, mais porte le nom du Juif. Vive, intelligente, rebelle, rien ne l’arrête.
Silencieux et docile, Marcel n’a jamais eu, de toute sa vie, d’autres horizons que les murs de son usine. L’usine est assassine. Elle brutalise, humilie, écrase, dégrade, mutile. Dans ce roman singulier, à la fois cruel et tendre, Arthur Nesnidal utilise tous les styles d’écriture, de la prose au calligramme en passant par les formes les plus diverses de l’expression poétique et théâtrale pour expri-mer la solitude effrayante à laquelle sont condamnés cer-tains de nos contemporains.





