Le domaine des douves
Benjamin Planchon
En librairie dès le 16 mars 2022
En revenant au domaine des Douves, Clovis est bien décidé à n’y rester que le temps de régler la succession de sa grand-mère, morte tragiquement dans l’incendie de sa maison. Mais nul ne revient impunément sur les lieux de sa jeunesse. À peine le seuil franchi, les souvenirs de cette enfance merveilleuse et cruelle ressurgissent avec violence. Happé par le passé, Clovis devra affronter les secrets cachés au fond des douves.


Benjamin Planchon a 43 ans, Le Domaine des Douves est son premier roman.
Extrait
En approchant du domaine, je me demande si les bâtiments se sont effondrés pendant mon absence. Peut-être se sont-ils changés en sable. Peut-être ne sont-ils plus que des souvenirs en poudre. J’imagine d’immenses dunes, placides, à la place des terres familiales. Je me vois tituber, haletant et assoiffé, dans ce désert jaune recouvrant les jardins inversés, les champs de gomme noire, les rivières immobiles, les marais, les glaciers. Un vrai Sahara desséchant mon enfance. Je ne sais plus ce que je suis venu chercher ici. Quel secret assoupi. Quelle révélation. Il n’y a que de la poussière. Mais une voix me souffle : « Attends. Attends encore un peu. »
En librairie dès le 16 mars 2022
Autres livres
chez Mialet-Barrault
Tandis qu’au volant de sa voiture de location, il fait le tour de la France par les bords, Philippe Jaenada ne peut s’ôter de la tête l’image de cette jeune femme qui, à l’aube du 28 novembre 1953, s’est écrasée sur le trottoir de la rue Cels, derrière le cimetière du Montparnasse. Elle s’appelait Jacqueline Harispe, elle avait vingt ans, on la sur nommait Kaki. Elle passait son existence Chez Moineau, un café de la rue du Four où quelques très jeunes gens, serrés les uns contre les autres, jouissaient de l’instant sans l’ombre d’un projet d’avenir...
Une déambulation souriante au milieu des êtres et des choses.
La véritable élégance ne connait pas les modes. Le dernier cri est celui que vous inventerez demain, au hasard de votre humeur et de votre fantaisie. Chargé d’émotions contradictoires, il jouera sur des tonalités dissonantes et ce bruit léger pourtant grave vous fera venir aux lèvres sourires et sanglots. Rares sont les écrivains qui savent dire ces choses. Jacques A. Bertrand est de ceux-là. Dans ce recueil de textes où s’expriment tout son talent et sa liberté d’esprit, il vous invite à le suivre dans une déambulation souriante au milieu des êtres et des choses.Silencieux et docile, Marcel n’a jamais eu, de toute sa vie, d’autres horizons que les murs de son usine. L’usine est assassine. Elle brutalise, humilie, écrase, dégrade, mutile. Dans ce roman singulier, à la fois cruel et tendre, Arthur Nesnidal utilise tous les styles d’écriture, de la prose au calligramme en passant par les formes les plus diverses de l’expression poétique et théâtrale pour expri-mer la solitude effrayante à laquelle sont condamnés cer-tains de nos contemporains.
Les parents extravagants font des enfants heureux et des jeunes adultes angoissés. Le héros de ce livre adorait sa mère et son père qui ne se préoccupaient jamais de rien et ne connaissaient d’autre loi que l’éclosion de leurs plaisirs. Pour leur permettre de vivre comme ils le souhaitent, leur fils unique poursuit une carrière brillante et rémunératrice. Un soir de pleine lune, le couple éprouve le besoin irrépres-sible de s’offrir un bain de minuit. Nus, ils courent vers la mer en riant aux éclats, oubliant qu’ils campent sur une falaise...




