Jacques.A Bertrand

Jacques A. Bertrand a publié plus d’une trentaine d’ouvrages depuis Tristesse de la Balance et autres signes, dont Le Pas du loup (prix de Flore), Les autres, c’est rien que des sales types (Grand prix de l’humour noir), Comment j’ai mangé mon estomac et Brève histoire des choses (prix Alexandre Vialatte).
À lire chez BBM
Azincourt, un joli nom de village, le vague souvenir d’une bataille perdue. Ce 25 octobre 1415, il pleut dru sur l’Artois. Quelques milliers de soldats anglais qui ne songent qu’à rentrer chez eux se retrouvent pris au piège par des Français en surnombre.
Je suis de gauche. En fait, c'est pire. Je suis gauchiste. De naissance, excusez du peu. Je suis toujours gauchiste, mais je ne suis plus enfant de chœur de l'armée rouge. Adulte, jai des mauvaises pensées. Jai lu Weber, et je me suis dit: pourquoi pas. Jai dit du mal des syndicats. Jai oublié lodeur des lacrymos, moi qui ai fait les « Nuits debout » et qui marchais dans les manifs avant de savoir marcher. Est-ce que la tentation de la droite s'insinuerait en moi? Et si mon âme était corrompue? Oh mon Dieu, je parle d'âme et je dis oh mon Dieu. Mon cœur ségare, mes cheveux tombent. Je dois rentrer en mon être à la rencontre du garçon que jétais à sept ans. Il est venu, le temps d'écrire mes confessions, mes souvenirs encore tendres de cette enfance, celle d'une fleur de barricade éprise de discipline, mère de liberté.
Après un véritable parcours du combattant qui les a conduits en Amérique du Nord dans l’univers kafkaïen de la gestation pour autrui, David et Alessandro sont devenus les heureux parents de Léa et Diego, d’adorables jumeaux. Dix ans plus tard, la petite fille se retrouve porteuse d’une maladie orpheline et incurable. Seule une greffe de moelle peut la sauver. Mais comment retrouver la donneuse d’ovocytes, la seule qui soit absolument compatible, alors que tout a été fait pour qu’elle reste anonyme ? En partant d’un prélèvement de cellules de la joue de l’enfant et en passant au crible les bases internationales d’ADN, l’un des pères devra traverser la moitié du globe pour retrouver l’unique personne au monde qui puisse sauver sa fille.
Sur un même dossier où n’apparaissent ni preuve ni aveu, un homme de soixante-six ans, après avoir été acquitté en première instance, vient d’être condamné en appel à quinze ans de prison et, du même coup, rayé du monde des vivants. Que l’on « croie » cet homme innocent ou non n’a aucun intérêt : une justice sérieuse et digne, honnête, n’avait simplement pas le droit de l’empêcher de poursuivre librement sa vie, sans raison valable, en faisant mine de s’appuyer sur un dossier qui ne contient que du vide trouble, des inepties, des tricheries.





